3/18/2015

French Editions of #m/mromances! #junotranslation #frenchedition


In 2014, with the assistance of the fabulous Jade Baiser of Juno Translations, I have begun the task of translating my works into French. Currently, four titles are available with more scheduled to come throughout 2015.


Pour l'Amour de Jacob
Une histoire de désir, d'amour, de trahison.
 Et de secondes chances.

Lorsque le coup d'un soir de Malcom Jenner se transforme en quelque chose de plus, il n'hésite pas à supplier pour une seconde chance.
 Malcolm est à la recherche d'un peu de plaisir, rien de sérieux. Il a des devoirs et des responsabilités, après tout. Il ne choisit généralement pas ses amants au bureau, mais son attirance pour Jacob Renault est trop impérieuse pour qu'il puisse y résister.
Cependant, Jacob n'est pas intéressé par du temporaire. Il veut tout, le prince charmant, le château, le 'ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps'. Il n'y a cependant aucune règle qui dit qu'il ne peut pas avoir du plaisir pendant qu'il recherche son prince.
Dans un premier temps, aucun des deux n'est disposé à modifier sa position, mais un accord est conclu, chacun d'eux prévoyant de faire de son mieux pour changer le point de vue de l'autre. La luxure se transforme en amour, et ce qui est impossible devient simplement improbable, mais cela va-t-il être suffisant ?
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Le Parc a l'Aube

Ils étaient d'abord trois, ils ne sont maintenant que deux. Jason et Morgan peuvent-ils bâtir quelque chose sans Paul ?
Pendant des années, les trois avaient été inséparables, d'abord comme amis, puis comme amants. Cela faisait dix ans qu'ils s'étaient séparés pour ce qui était censé être un an pour poursuivre leurs rêves. Ce n'étaient pas les retrouvailles qu'ils avaient prévues. Pour commencer, elles ont lieu neuf ans trop tard, et il manque un des hommes.
Au cours des années qui ont suivi la mort de Paul, Morgan n'a pas vraiment attendu que Jason lui tende la main. Il avait été trop occupé à essayer d'oublier, à continuer sa vie. Jusqu'à ce que Jason lui envoie le bon message. Le tableau est-il juste une excuse pour revoir son ex ?


Parce que Tu es Toi



Les tatouages et les piercings de Devyn Strake sont sexys au possible, mais ce qui attire l’attention de Sully Moore est la tendresse avec laquelle son nouveau voisin s’occupe de son bébé.

Devyn ne devrait pas laisser son attraction pour son séduisant voisin le distraire. Il a des problèmes, et il doit faire de son bébé Kail sa première priorité.
Comment un bon flic peut-il trouver l’amour avec un mauvais garçon en difficulté ?





Riens de Moins que Toi

Une erreur de jeunesse conduit à une rencontre humiliante entre Nicholas Danville et Lord Victor Ware. Nicolas rentre chez lui en disgrâce et Victor continue sa vie dans le Ton. Des années plus tard les parents désapprobateurs de Nicholas l'envoient en ville pour retrouver un certain polissage avant qu'il se prépare à sa vie en tant que membre du clergé.
Une rencontre fortuite avec un vieil ami conduit à une nouvelle confrontation entre Nicholas et Victor. Cette fois, l'attraction entre eux brûle plus fort, Nicholas est suffisamment âgé pour savoir ce qu'il veut et Victor a fini de renier ce qu'il est.
De salles de bal aux jardins en passant par l'opéra, Victor veut prouver qu'une liaison passionnée entre deux hommes est possible, même sous le regard étroit du Ton.





3/17/2015

New French Edition: Le Bibliothécaire #mmromance #enfrancais

Bon jour friends!

A quick note that once again, with the help from the talented people at Juno Translations, I have added a new title to my French language offerings.

Available from

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Le Bibliothécaire
Résumé
  
Valentine Michaels vient de faire un vœu de célibat. Adrian Gris entend profiter pleinement de ce vœu pour recréer sa relation avec Val.
Val est à un tournant de sa vie. Ayant abandonné l'université, il est allé aussi loin qu'il l'a pu dans sa carrière en tant que cosmétologue, possédant son propre salon. Il n'y trouve plus de satisfaction alors qu'il a passé des années à prouver à ses parents fanatiques qu'un diplôme d'études universitaire et se conformer au vernis de la société n'étaient pas les seules routes vers le succès. Ils lui avaient tourné le dos et il leur avait prouvé qu'il n'avait pas besoin d'eux pour réussir.
Sa vie amoureuse n'est pas mieux que sa vie professionnelle. Ses relations commencent toujours avec un 'bang' et s'éteignent dans l'ennui, ou pire, la colère.
Adrian a son propre programme pour aider Val : il est amoureux de lui depuis qu'ils étaient étudiants en première année. Les années d'écoute de commérages à propos des amants de Val et de ses relations ont appris à Adrian ce qu'il avait fait de travers durant toutes ces années et il pense que cette fois, il sait exactement comment obtenir – et garder – son homme.

EXCERPT 


Prologue 



Adrian était assis sur son lit, son livre sur les statistiques ouvert sur ses genoux, étudiant pour l'examen qu'il avait dans la matinée. Le sujet le fascinait, mais son attention n'arrêtait pas de dériver vers l'horloge sur le bureau de l'autre côté la pièce. Plus il se rapprochait de minuit, plus son regard revenait sur les chiffres rouges. Où Val était-il allé ? Il l'avait dit, mais Adrian avait à peine écouté, absorbé par son livre. Et si quelque chose lui était arrivé ?
Sa main dériva vers le téléphone portable sur sa table de nuit, et il le prit. Il baissa les yeux sur le petit appareil, la dernière technologie disponible. Ses parents l'avaient acheté et lui avaient apporté avec son linge propre dimanche dernier. Ils avaient été si fiers, son père lui expliquant toutes les fonctionnalités du téléphone, sa mère insistant pour prendre quelques photos de lui avec l’appareil.
Adrian était resté dans leur chambre du dortoir depuis qu'il avait quitté la bibliothèque à dix-sept heures. Val n'avait pas appelé. Il ouvrit le téléphone et vérifia quand même. Complètement chargé, comme toujours. Pas de messages, pas d'appels. Sauf les trois venant de sa mère un peu plus tôt qui voulait s'assurer qu'il avait bien suspendu les chemises qu'elle avait repassées pour lui, lui rappelant de toujours avoir son téléphone chargé et de manger des légumes avec son dîner. Il avait sauvegardé les messages. Elle aimerait ça.
Il essaya de reporter son attention sur son livre et l'examen qui se profilait, mais les pensées de ce que pouvait faire Val et avec qui il pouvait le faire n'arrêtaient pas de s'immiscer. Ils ne s'étaient fait aucune promesse, mais Val et lui avaient partagé le même lit toute la semaine et il savait qu'il aimait Val depuis octobre, lorsqu'il avait embrassé son colocataire aux cheveux bleus pour la première fois. Un baiser maladroit, enivré et spontané au cours d'une fête d'Halloween dans le dortoir que ni Val ni lui n'avaient mentionné le lendemain matin lorsqu'ils furent dégrisés, même si Adrian avait précieusement gardé le souvenir de ce baiser comme le plus merveilleux qu'il avait jamais connu.
Cela s'était passé un mois auparavant, et au cours des dernières semaines, Val avait rompu avec son petit ami. Adrian avait été secrètement ravi d'offrir un soutien à son ami. Une chose en avait amené une autre, un baiser maladroit avait engendré une caresse, la caresse avait conduit au sexe. Depuis cette nuit-là, ils avaient dormi ensemble, explorant et apprenant le corps de l'autre, ses besoins et ses désirs.
Mais ce matin, Val avait marmonné quelque chose au sujet de ne pas l'attendre. Adrian, trop occupé à se préparer pour son cours et son prochain examen, n'avait pas accordé beaucoup d'attention à Val. Maintenant, il le regrettait amèrement. Cela aurait peut-être évité cette douleur aiguë dans son estomac, cette lourdeur dans son cœur. Des évènements étaient programmés un peu partout sur le campus. Il n'avait aucune chance de trouver Val à l'un d'eux. Des rassemblements, des concerts, des conférences, des groupes d'étude. Il ne reconnaîtrait même pas un des amis punks de Val s'il venait à les croiser.
Le bruit sourd de pas dans le couloir s'arrêtant devant leur porte attira son attention. Son regard se fixa sur la porte et il entendit le clic de la clé de Val dans la serrure alors que la poignée tournait. La vue des joues rougies de son colocataire, de ses lèvres charnues gonflées par les baisers et de ses cheveux bleus follement ébouriffés envoya son cœur en chute libre et souleva son estomac. Il déglutit pour éviter de vomir et se força à parler.
— Où étais-tu ?
Adrian grinça des dents en entendant le ton plaintif dans sa voix.
La tête de Val tourna d'une façon lente et languide, et Adrian tressaillit. Merde. Il dit le mot dans sa tête, ignorant la chaleur qui envahissait ses pommettes. Sa mère paniquerait si jamais il le disait à haute voix. C'était pourtant le mot approprié. Il connaissait ce regard. Val avait ce regard lorsqu'il jouissait. Lorsque Adrian suçait son sexe ou le caressait jusqu'à l'orgasme, il était exactement comme ça : repu, rouge et heureux. Mais ce n'était pas Adrian qui avait cette expression sur son visage ce soir-là.
Les yeux de Val s'illuminèrent lorsqu'il vit Adrian le regarder et il trébucha en avant pour s'effondrer sur la courtepointe soigneusement pliée que la grand-mère d'Adrian avait cousue à la main pour lui, comme un cadeau lorsqu'il avait eu son bac.
— Je suis amoureux, gémit-il en se tournant prudemment sur le côté pour faire face à Adrian.
Adrian lutta pour garder une expression intéressée et ne pas montrer sa dévastation. Il était amoureux lui aussi.
— Tu es allé à un rendez-vous ?
Val hocha la tête, ses yeux se fermant rêveusement.
— Il est tellement beau, Adrian. Il fait partie de l'équipe de football. Cheveux blonds, yeux bleus, les épaules les plus larges...
Sa voix s'estompant rêveusement, les yeux bleus de Val s'ouvrirent brusquement pour plonger dans ceux d'Adrian.
— Et bon sang, il est doué. Je n'ai jamais ressenti ça auparavant.
Adrian hocha la tête, gardant une expression attentive sur le visage. Il ferma le livre de statistiques sur ses genoux. Il ne pourrait rien apprendre aujourd'hui. Il écouta, son cœur se brisant lentement, alors que Val décrivait son nouveau petit ami avec des détails élaborés.


Chapter 1 



Impatiemment, Val rejeta ses mèches bleues par-dessus son épaule, tapant la balayette contre le comptoir où ses fournitures étaient soigneusement disposées.
— Derek, tu m'as laissé poireauter ‘Chez Paul’ pendant une heure, un endroit que je déteste totalement d'ailleurs, sans même me passer un coup de fil pour me dire que tu ne viendrais pas. Et je te vois en train de jouer au ballon dans le parc avec tes amis alors que je revenais ici. Non, je ne réagis pas de façon excessive !
Il jeta un coup d'œil rapide sur ses fournitures. Ciseaux, peignes, flacons pulvérisateur remplis d'eau, gel, mousse, tout semblait en ordre. Alors qu'il préparait son poste de travail, il écoutait d'une oreille la voix profonde à l'autre bout du fil qui essayait d'expliquer ou de rationaliser, mais il n'était pas d'humeur à entendre ce que Derek avait à dire. Le mec était un crétin immature qui mettait ses propres désirs avant tout, même si cela signifiait laisser Val poireauter avec un groupe d'étudiants qu'il connaissait à peine, dans un bar qu'il évitait habituellement comme la peste. Il était allé à cette fête pour Derek. S'être fait poser un lapin en faisant quelque chose de si désintéressé l'énervait au plus haut point. Juste une fois, dans une relation, Val voulait trouver un mec qui le ferait passer en premier, qui l'aimerait plus que le sport, les amis, et toutes les autres tentations que ce monde tordu offrait.
— Oublie ça, Derek. Tu ne comprends pas. Ce n'est pas uniquement au sujet d'hier soir ; c'est tout ce qui s'est passé ces derniers mois.
Il y eut plus de marmonnements et de bavardages dans son oreille. Il passa un chiffon à poussière sur la chaise des clients et ajusta ensuite sa hauteur. Préparer son poste au salon était une seconde nature et nécessitait peu de son attention. Un peu comme écouter Derek. Pourquoi diable est-ce que j'écoute cette merde ? Derek avait la compréhension émotionnelle d'un camion de deux tonnes. Mignon comme tout, mais pas la moindre idée de ce qui ferait fondre le cœur de Val. En fait, Derek pouvait être considéré comme un peu bouché. Un peu de considération, un geste romantique ou deux, feraient très bien l'affaire. Bon sang, des excuses au lieu d'une justification lui auraient probablement valu une seconde chance, même ce matin. Bah. De qui te moques-tu ? Derek est un symptôme, pas la maladie elle-même.
— Va te faire foutre, Derek. C'est fini. Fais-moi une faveur et oublie mon numéro, d'accord ?
Refermant son téléphone, il le fourra dans la poche de sa blouse et s'occupa en nettoyant son espace de travail. Un jet rapide du nettoyant à vitre sur le miroir, un coup ou deux de chiffon, et ce fut fini. Fini avec Derek, fini avec les hommes, fini avec la romance, l'amour, le sexe, et qu'ils aillent tous se faire foutre. Il pouvait supporter d'être célibataire. La masturbation n'était pas considérée comme du sexe, pas vrai ? Il avait besoin de se satisfaire d'une façon s'il ne pouvait pas avoir le reste.
— Hé, Schtroumpfette, ton professeur est ici.
Et voilà. Juste comme ça. La déclaration sarcastique de Ted délivrée avec sa voix nasillarde, fit du vœu de célibat de Val le plus court de toute l'histoire de l'humanité. Il posa la balayette qu'il avait utilisée pour nettoyer son poste de travail déjà impeccable et dépoussiéra ses mains sur sa blouse bleue. La blouse qu'il avait délibérément choisie ce matin pour que cela s'accorde avec ses cheveux, parce qu'elle mettait en valeur ses yeux et le teint de sa peau, même s'il savait que la porter inciterait Ted à faire des comparaisons avec les Schtroumpfs. Il venait tout juste de se faire la promesse de faire une pause avec les hommes et d'attendre d'avoir la tête vissée sur les épaules avant de s'aventurer à nouveau dans l'arène des rendez-vous. Il avait été célibataire pour un total général de cinq minutes peut-être, si l'on ne comptait pas les six jours précédents au cours desquels il aurait pu avoir des relations sexuelles avec Derek s'il l'avait voulu, mais il n'en avait pas eu parce que ça n'avait pas été le cas. C'est-à-dire qu'il ne l'avait pas voulu.
Il avait presque oublié son rendez-vous hebdomadaire de dix heures quinze avec Adrian Grey. Val secoua la tête. Il ne pouvait pas dire ça. Ce serait un mensonge, et Valentine Michaels ne mentait pas. Ou plutôt, il mentait très mal. Il n'avait jamais vraiment oublié Adrian. Ils étaient amis depuis presque dix ans, depuis qu'ils avaient partagé une chambre la première année d'université. Diable, pendant un bref moment, ils avaient même été plus que des amis. Et il ne se pomponnait pas comme ça d'habitude pour ses ex.
Adrian Grey, bien que super sexy, représentait tout ce que Val ne recherchait pas chez un homme. Là où Val aimait les hommes grands et musclés qui le dominaient, Adrian n'avait que deux centimètres de plus que lui. Val préférait les blonds, et Adrian portait ses cheveux noirs raides suffisamment longs pour qu'ils bouclent sous son menton et rebiquent plus haut à l'arrière pour répondre aux exigences de la bibliothèque universitaire qui demandait à tous ses employés masculins d'avoir leurs cheveux au-dessus du col. Les lunettes fines qu'il portait au bout d'une chaîne autour de son cou lui donnaient un air distrait d'intelligence et soulignaient l'aspect presque délicat de ses traits raffinés. Sa mâchoire était lisse et soyeuse, tandis que Val préférait le sex-appeal rugueux d'une barbe de trois jours.
Tout en Adrian le qualifiait de jeune professionnel ayant réussi. Adrian était solide, fiable et fidèle. Des mots que personne n'avait jamais attribués à Val. Il y avait l'intelligence dans ces yeux bleus, de l'humour dans l'inclinaison de cette bouche rose, et 'sexy' n'était pas suffisant pour décrire son corps mince et fermement musclé.
— C'est un bibliothécaire, imbécile, dit-il sèchement à Ted. Et il n'est pas mon genre.
Genre ou pas, Val se surprit en train de vérifier ses cheveux dans le miroir, ajustant les boucles bleues alors qu'il mordillait puis léchait ses lèvres. Ah, eh bien, il était esthéticien après tout. Il se devait de paraître parfait, même pour les clients qui ne voulaient rien de créatif pour leur propre coupe. Il souffla furtivement dans sa main, vérifiant son haleine, puis passa un gloss clair qu'il sortit d'une poche de sa blouse sur ses lèvres. Et, se raisonna-t-il triomphalement, il pouvait apprécier la beauté quand il la voyait pour exactement la même raison ! Et Adrian était beau à sa manière un peu geek.
Il leva la tête et croisa le regard d'Adrian dans le miroir alors que ce dernier se dirigeait vers la réception pour recevoir le tas de conneries que Ted prodiguait sans réserve. Mmm. Ce bleu Oxford fait vraiment ressortir l'éclat des yeux d'Adrian, pas vrai ?
— Viens par ici, je suis prêt pour toi.
Tu n'as aucune idée de combien je suis prêt pour toi, ricana-t-il intérieurement tandis qu'il tournait la chaise et faisait signe à Adrian de venir s'asseoir.
Il papotait toujours lorsqu'il faisait la coupe d'Adrian. Ce n'était pas comme s'il avait besoin de se concentrer afin de lui couper les cheveux dans le même style qu'il portait depuis les six dernières années. Il leva les yeux au ciel. Encore une chose à propos d'Adrian qui n'était pas son genre : Adrian résistait au changement. Il utilisait le même putain de téléphone portable qu'il avait à l'université. Val avait essayé de convaincre Adrian d'essayer une nouvelle coupe de temps en temps, mais ce dernier savait ce qu'il voulait et refusait toute offre de teinture, coupe ou de boucler ses cheveux dans un autre style que celui qu'il portait déjà. Le bavardage le distrayait de la chaleur du corps d'Adrian et de l'odeur alléchante de son eau de Cologne. Cela empêchait son imagination de s'enflammer. Dans le passé, la conversation l'avait aidé à se rappeler qu'Adrian était hors limites.
— Alors, demanda-t-il en faisant un geste avec ses ciseaux et son peigne, tout en sachant déjà la réponse. Vas-tu me laisser te faire une coupe dans un style différent aujourd'hui ?
Comme prévu, Adrian secoua simplement la tête et s'assit dans le fauteuil.
— Alors, dit Adrian quand Val se trouva silencieux pour la première fois depuis leur longue tradition de coupes de cheveux du vendredi matin. Qui a-t-il de nouveau dans ta vie ? Ou devrais-je dire, qui est le nouveau dans ta vie ? Ted vient de me dire que tu avais rompu avec Derek.
Val rougit. Était-ce vraiment l'impression qu'il donnait de lui-même ? Comme s'il était le genre de mec qui ne pouvait pas tenir une semaine sans un amant ?
— Quoi ? dit-il sèchement, un peu blessé. Comme si je devais toujours avoir un petit ami ? Je n'en ai pas en ce moment. Après ce connard de Derek, je vais faire une pause pendant un moment.
Adrian sursauta dans le fauteuil et Val jura.
— Ne bouge pas. Tu pourrais finir avec une nouvelle coupe, que tu le veuilles ou non, si tu sautes comme ça.
— Désolé. Que veux-tu dire exactement par 'je vais faire une pause' ?
Il semblait complètement abasourdi pour une raison que Val ne comprenait pas.
— Ce que je veux dire, déclara-t-il de façon théâtrale en agitant la tête, c'est que j'ai fait un vœu de célibat. Je renonce aux hommes, aux drames et à l'amour.
Adrian rit doucement.
— Oh. Ça ne va pas durer. Le prochain joli garçon avec des muscles saillants qui passe la porte pour une coupe de cheveux, ou qui propose de te payer une boisson au bar, et tu seras de retour dans le jeu, ton cœur brisé oublié.
Val hoqueta.
— Oh, c'est totalement déplacé ! Je n'ai pas le cœur brisé, je réévalue seulement ma position sur certains problèmes. Je suis fatigué de mener une vie tellement désordonnée. J'ai besoin de comprendre qui je suis avant de m'impliquer avec quelqu'un d'autre.
— Je suis désolé, s'excusa Adrian. Je ne devrais pas te taquiner. C'est juste que je te connais depuis que nous étions étudiants en première année à l'université, et depuis ces dix dernières années, tu as toujours eu un petit ami – généralement le genre superhéros musclé.
En soupirant, Val immobilisa ses mains et croisa le regard d'Adrian dans le miroir. Il y avait de la sympathie dans les profondeurs bleues, mais plus que ça ; il cachait quelque chose d'indéchiffrable que Val n'avait jamais vu auparavant.
— Ce n'est pas uniquement Derek, Adrian, avoua-t-il à voix basse. C'est tout ça. Tout. La boutique m'ennuie. Les bars et les clubs sont remplis de gens de plus en plus jeunes chaque fois que j'y vais, et j'ai l'impression d'être un baby-sitter, ou à Dieu ne plaise, ma mère. As-tu entendu ce truc qu'ils appellent de la musique de nos jours ?
Il secoua la tête et recommença à couper de petites mèches de cheveux noirs soyeux et à les dégager du col bleu Oxford. Une fois fini, il mit de côté les outils de sa profession.
Adrian se leva de sa chaise et griffonna quelque chose sur une carte qu'il sortit de la poche de sa chemise.
— Voici mon numéro de portable. Appelle-moi à tout moment si tu as besoin de quelqu'un pour t'écouter ou si tu as envie qu'on se voie.
Val regarda son ami se retourner et quitter le salon tout en brossant les petits cheveux de sa chemise. Couché, mon garçon. Il jeta un regard noir à son sexe qui se cambrait sous les boutons de son 501. Il n'est pas ton genre, tu te souviens ? Aucun sermon ne put cependant convaincre son membre. Peut-être que son 'genre' était l'une des choses qu'il devait réévaluer. Il jeta le numéro à la poubelle, souhaitant presque qu'Adrian le voit faire. Comme si j'en avais besoin. Il avait mémorisé ce numéro de téléphone depuis dix ans. Non pas qu'il l'ait jamais utilisé. Qui avait besoin de passer un coup de fil alors qu'Adrian venait tous les vendredis, aussi régulier qu'une horloge ? Il se dirigea lentement à l'avant de la boutique, dépassa Ted avec ses lunettes en écaille et ses vêtements noirs éclaboussés d'eau de javel, puis se retrouva à la porte pour se rendre compte qu'il suivait Adrian.



Elise pour Sensual Reads
4,5 étoiles. Des héros fantastiques, un amour magnifique et une fin heureuse sont les éléments que vous pouvez trouver dans 'Le Bibliothécaire' de Lee Brazil.

Pechedete pour Coffee Beans and Love Scenes
4 tasses. J'ai adoré Adrian ! Il y avait plus que le bibliothécaire bien éduqué qui est perceptible au premier coup d'œil. J'ai vraiment aimé voir toutes ses multiples couches se découvrir. Il y avait une abondance de bonté d'alpha enveloppée dans un emballage de geek... 'Le Bibliothécaire' est une preuve de la plume talentueuse de Lee Brazil.

Portia pour MM Good Book Reviews
5 cœurs. Une des meilleures séductions jamais écrites. Adrian a attendu dix ans pour que l'homme qu'il aime le comprenne enfin. Puisque ce n'est évidemment pas le cas, Adrian prend les choses en mains. Les scènes d'amour sont chaudes et je ne me souviens pas de la dernière fois où j'ai souri autant en lisant un livre. Je le recommande vivement.

Lea pour Black Raven's Reviews
5 Corbeaux et une Lecture recommandée. Le Bibliothécaire est l'exact opposé d'une romance mm avec une rencontre rapide dans un bar à la suite d’un coup de foudre. Au lieu de cela, Lee Brazil nous offre l'histoire de deux hommes qui se connaissent depuis de nombreuses années, et pour qui le temps est venu de voir s'ils peuvent régler les questions du passé, ou d'aller de l'avant, de façon permanente...

Tina pour Two Lips Reviews
5 Baisers. 'Le Bibliothécaire' de Lee Brazil est une histoire d'amitié, d'amour, et de connaissance de soi. Val a un long chemin à parcourir dans ce livre ; il doit passer d'une personne égocentrique à la maturité, et apprendre à penser aux autres... On sent qu'Adrian est né avec une vieille âme dès les premières pages de cette histoire!  

3/16/2015

Story Orgy Presents: Like a Wolf Part 9 #mmromance #wip #blogstory




Good morning all! 
Today is predicted to be absolutely gorgeous here in the countryside, and that means only one thing. It's going to be real hard to stay in this chair and focused on getting the work done that needs to be done today!  



Like A Wolf

A Little Red Riding Hood Story In Which the Wolf Must Choose Between Innocent Red, and the Seductively Skilled Hunter He’s Been Toying With For Years

Chapter Nine
Well, that blew the lid off.

“What’s this? Want me to throw this out?” The puzzled voice belonged to Laz, one of the men behind the scenes who helped bring Hank’s culinary visions to life. Styrofoam squeaked. A slight silence fell.
Hank kept working on his fish, head down. He’d brought the cookies in because he couldn’t bear the idea of them sitting out in his truck, alone and going stale in the afternoon heat. He deliberately lifted a corner of his mouth in a half-hearted sneer. Stupid.
“Chocolate chip cookies? They smell great, but… boss, I can’t see this fitting into the menu we discussed.” Laz’s confusion was clear.
“He never made those.” Bree piped in. “The boss wouldn’t ever make such a plebian thing as a chocolate chip cookie.”
Anger surged, red hot and directionless. Hank slammed his knife into the cutting block and spun around, fixing the two with an angry glare. They made as good a target as any. “Do you two have anything to do?" He switched his gaze deliberately to the duty lists pinned to the cork board, one long list for each member of the staff, written in his own hand, only a few items were crossed off. “Laz, I want that granita in the freezer within the next half hour. Bree, if you’re at loose ends, you can start making the sauce for the carrots.”
They mumbled and grumbled, unaccustomed to such sharp reprimands, but went back to their work. Hank stalked across the room and scooped up the cookies. He threw them in the trash can by the cooler, stifling his internal, instinctive protest. Red made those for you.
So what? He was supposed to keep them forever?
Hank Wolf wasn’t sentimental. He was stoic, He could take sex or leave it. He certainly didn’t need anyone… a lover, a friend, to make his life complete. He especially didn’t need a man like Red...dreaming of HEA’s and homey casseroles.
He turned back to the task before him, deboning and portion fresh salmon. The process was tedious, methodical. He needed it, the concentration to take his mind off Red’s face, and his own stupid words. The perpetual motion distracted him from the growing tension in his belly, the ache of a hunger that grew with every minute he was away from Red.
He’d get used to it. Instead of Red’s flushed cheeks, and brimming eyes, Hank forced himself to picture Hunter, in his suave clothing standing in the tiny kitchenette of a hotel suite. Much better.
Hank ran his hands over the silky salmon flesh, feeling for the tiny bones that so often got missed. He used a pair of needle nosed pliers to remove a few, then set that filet aside and began working on another, keeping that image in the forefront of his mind the whole time.
The idea of Hunter cooking in a hotel kitchenette didn’t make Hank feel guilty at all. Which, when you looked at it closely, was odd, because he’d known Hunter for ten… maybe even fifteen years. They’d been lovers for most of that time.  Even the break up hadn’t been bitter or angry. Hunter spent too much time working abroad, and they just drifted apart.
Not that Hunter Grym had ever made Hank feel as intensely as Red did. Something about that apple cheeked innocence, the sweet smile and timid pleasure Red exhibited really inspired Hank.
The chocolate chip cookies.
That was it. They made him feel guilty as hell. His glance kept straying… to the not quite shut lid of the trashcan, where he fancied he could just make out the edge of that Styrofoam container. Red had baked him cookies, had created a lunch special, just for him, even though they hadn’t parted the night before on the best of terms. 
“Hey, boss?” A subdued Bree returned from her work station to stand near him.
“What is it Bree?” He growled brusquely, slapping a new piece of salmon down on the board.
“My friend Ruby, who works at the paper just texted me…”
“The pregnant one?” He had memories of a smiling forty-something woman who was blooming and unabashedly pregnant with her first child. “She interviewed me when we opened?”
“That’s her. She called you a brash genius and a boor. I’m her birthing coach.”
“Oh for god’s sake. Can’t anything go right today? What? When do you leave? Will you be back before dinner service?” He could pick up the slack, and would willingly.
“No, you don’t understand. I don’t need to leave; it’s Manny Dyer.”
Hank looked up from the pale salmon flesh and blinked at her blankly. The name sounded familiar. “So? Spit it out Bree, I’ve got a fifty pounds of this salmon to debone, then it all needs to be trimmed and portioned.”
Bree huffed impatiently. “Manny Dyer? The restaurateur? He has Parkmore Tavern in NYC with that guy from the television show? And maybe fifty other great fine dining places?”
Well, that blew the lid off. Everything clicked then. “Manny Dyer is coming here? He wants to eat here?”
“He’s coming to the city. Ruby’s boss set up an interview. She thought maybe she’d suggest they do it here?”
Manny Dyer in his restaurant? “Of course she can do it here.” What could he serve? What would they do? “When? I’ll have to get started on a menu for that night…” He trailed off as Bree shook her head. “What?”
“I’ll text her back. But she didn’t say when.” She had her phone out and was thumbing in a message when a timer went off across the room. "Oops! Back to my carrot sauce.”
“Let me know what she says!” Hank called over his shoulder after Bree. Excitement bubbled up inside. Manny Dyer. The opportunity to cook for a genuine food celebrity? Didn't even matter why the man was coming to town. That his food would be eaten… it was an incredible opportunity. He slapped down another piece of salmon and started smoothing his hands over it.  You should call Red. Tell him the news. He’ll be excited. The urge to tell somebody was so strong, but he couldn’t follow his first instinct. So instead he wiped his hands on a towel and thumbed speed dial one on his cell.
“You changed your mind already?” Hunter’s melodious voice answered instantly.
“Guess who’s coming to dinner?” Hank couldn’t resist.
“Boy toy turn you down? Ok. I’m not proud. I’ll be your second choice, as long as you’re cooking.”
“What? Hunter… no. I thought we settled that? We’re done.”
“Then why are you inviting me to dinner?”
Rolling his eyes, Hank spoke slowly. “I did not invite you to dinner. I told you to guess who’s coming to dinner.”
“Well, if it’s not me, why should I care?” Hunter responded with bland arrogance.
Sighing in exasperation, Hank blew hair off his forehead. “Manny Dyer.”
Dead silence. Then… “Third base for the Cubs?”
It would have been funny, if Hank were in any mood to be amused. Red would understand his feelings over this, Red probably knew exactly who Manny Dyer was. “No. He’s a big deal in the restaurant world. I guess I shouldn’t expect you to know that.” More timers went off in the background, and Hank seized on the excuse. “That’s my beeper. I’ve got to go. See you around.”
He rang off without giving Hunter another opportunity to speak.
***
“Bella!” Red darted out from the kitchen and dragged his hostess back through the swinging doors in one not-so-smooth move.
She shoved him off, and straightened her sleeve, eying him dourly. “This is harassment. How was I supposed to know that guy was the one you’ve been seeing?”
“Ssst!” He hissed, shushing her with one finger on her lips. Even the mention of Hank, who hadn’t been far from his thoughts all afternoon, couldn’t dull his excitement. “The party at table seventeen…”
“The booth in the back?” She bounced up, threatening to peer out the window over his shoulder. “Wha-”
He jerked her back down, deeper into the kitchen. “Shh! Don’t look now.”
“Well, I can’t, can I? Since you’ve dragged me back here for some nefarious reason.”
“That is Manny Dyer, with Ruby Gonzalez from the Post, I swear it is.”
“She’s the editor of the food section. They published that nice review of us when you did the traditional thanksgiving dinner. So what?”
“Manny Dyer!” His heart was pounding in the back of his throat and Robbie felt like he was going to be sick. “The restaurateur. He’s … Midas in this business. Everything he touches turns to gold. What did they order? I’ll make it myself.”
“They didn’t order anything yet. Why don’t you go talk to them? Take their order yourself?”
Robert quivered. “I couldn’t. Isn’t that Henny’s table? I don’t want to look like a star struck idiot.”
Bella laughed and punched him in the arm, hard. “Don’t be silly. It’s not like he’s Matt Damon or Charlie Hunnam. He’s just a businessman. Go introduce yourself as the proprietor and ask them what they’d like.”
Not a movie star. Right. Just a businessman. “Empgr.” He choked on some nonsense, dragged in a steadying breath and nodded reluctantly. “Just a man and the local food critic.” He nodded again, wishing that he’d gotten that liquor license after all. “A shot of tequila would be good right about now.”
Bree pushed him. “Go. What’s he going to do? Criticize your mac and cheese? Look down his nose at the garlic bread knots? He’s just a man, and any man can be seduced with good food.”
“Yeah. Grandmere always said the way to a man’s heart was through his stomach.” Robbie wrinkled his nose bitterly. Any man but the one he most wanted. Just his luck the man he was more-than-sort-of falling in love with was a better chef than he was. Would Hank let Manny Dyer dine in Hungry and not prepare every morsel of food that crossed the man’s lips himself? Without controlling every aspect of the man’s dining experience? Hell no, he wouldn’t. Robbie sucked in his gut and threw back his shoulders and announced, “Okay. I’m going out there.”
He suited action to word, approaching the couple dining in the far booth. “Hi. I mean good evening. I’m Red. I mean Robert Redding. Welcome to The Lunch Basket.” He swallowed and wished he’d at least gulped some water before venturing forth. “Tonight’s special is Unstuffed Cabbage Casserole served with a side of creamed peas, zucchini fritters, and your choice of soup or salad.”
“That sounds lovely.” Ruby smiled at him encouragingly.
Red let his gaze skitter to Manny Dyer, who was studying the menu.
“What’s the soup for today?” Ruby nodded, as though assuring him that yes, he wasn’t crazy. She really was sitting in his restaurant with a world renowned businessman.
“It’s a carrot soup with crisp fennel. The salad is a version of a recipe Grandmere used to make back in the seventies, shaved carrot, crushed pineapple and they used to make it with lime Jell-O, but I did a clear, ginger infused gelatin.”
Manny Dyer’s head popped up from the menu. “Ginger infused gelatin? That hardly seems in keeping with the rest of this menu.”
Robby felt heat rise in his cheeks and cursed his fair complexion. “You’re right Mr. Dyer. Most of my menu is traditional American home cooking, but lately I’ve been experimenting.” And that too was something he could lay at Hank’s door. Looking like a schizo in front of the world's best…
“You know who I am?” Dyer didn’t seem pleased by the notion, casting Ruby an accusing glance.
“Don’t look at me darling. I didn’t say a word.”
Dyer tossed the menu on the table. “I want the soup, the salad, the casserole, and… macaroni and cheese. You’re known for the mac and cheese, my assistant claims.”
Confused, Robbie resisted looking around for the mysterious assistant.  “Um… It’s pretty popular with a certain crowd. What about you, Ruby?”
“I can’t do the cabbage, Robert.” She patted her very pregnant belly. “Bebe doesn’t like it.”
“Get the lasagna and the beef burgundy.” Dyer ordered. “With a house salad and the tomato rice soup.”
Ruby laughed. “Okay, you’ve ordered enough food to feed an army, but sure.”
“A chocolate milkshake and peach cream soda.” Dyer added, handing over the menus. He turned away, gaze roaming the restaurant, taking in the checkered table cloths, wicker baskets. His lips turned up in a faintly amused smile.
“Got it. It’s an honor to serve you… um... to cook for you, sir.” Robert backed away from the table a few paces then whirled around and dashed for the door to the kitchen. So much food… clearly Manny Dyer wanted to taste a variety of his products. He handed off the ticket and “Why?”
“There can be only one explanation.” Bella asserted. “He’s heard of you and wants to make you America’s next celebrity chef.”
“Don’t be silly.” Robert sobered up, “He’s hungry, and that’s all. His assistant ate here apparently. He recommended it.”
“And the great man himself couldn’t wait to come try it?”
“More like he wanted good home cooked food.” Robby nodded. “If he wanted a celebrity chef, he’d be doing fine dining. He’d be at Hungry eating Hank’s food if he were looking for an investment.”
“You’re so blind.”


TO BE CONTINUED 

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Be Yourself

To be nobody but yourself in a world which is doing its best, night and day, to make you everybody else means to fight the hardest battle which any human being can fight; and never stop fighting. ~e.e. cummings, 1955
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