Bon jour friends!
A quick note that once again, with the help from the talented people at Juno Translations, I have added a new title to my French language offerings.
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Le
Bibliothécaire
Résumé
Valentine Michaels vient de faire un vœu
de célibat. Adrian Gris entend profiter pleinement de ce vœu pour recréer sa
relation avec Val.
Val est à un tournant de sa vie. Ayant
abandonné l'université, il est allé aussi loin qu'il l'a pu dans sa carrière en
tant que cosmétologue, possédant son propre salon. Il n'y trouve plus de
satisfaction alors qu'il a passé des années à prouver à ses parents fanatiques
qu'un diplôme d'études universitaire et se conformer au vernis de la société
n'étaient pas les seules routes vers le succès. Ils lui avaient tourné le dos
et il leur avait prouvé qu'il n'avait pas besoin d'eux pour réussir.
Sa vie amoureuse n'est pas mieux que sa
vie professionnelle. Ses relations commencent toujours avec un 'bang' et
s'éteignent dans l'ennui, ou pire, la colère.
Adrian a
son propre programme pour aider Val : il est amoureux de lui depuis qu'ils
étaient étudiants en première année. Les années d'écoute de commérages à propos
des amants de Val et de ses relations ont appris à Adrian ce qu'il avait fait
de travers durant toutes ces années et il pense que cette fois, il sait
exactement comment obtenir – et garder – son homme.
EXCERPT
Prologue
Adrian était assis sur son lit,
son livre sur les statistiques ouvert sur ses genoux, étudiant pour l'examen
qu'il avait dans la matinée. Le sujet le fascinait, mais son attention
n'arrêtait pas de dériver vers l'horloge sur le bureau de l'autre côté la
pièce. Plus il se rapprochait de minuit, plus son regard revenait sur les
chiffres rouges. Où Val était-il allé ? Il l'avait dit, mais Adrian avait
à peine écouté, absorbé par son livre. Et si quelque chose lui était
arrivé ?
Sa main dériva vers le
téléphone portable sur sa table de nuit, et il le prit. Il baissa les yeux sur
le petit appareil, la dernière technologie disponible. Ses parents l'avaient
acheté et lui avaient apporté avec son linge propre dimanche dernier. Ils
avaient été si fiers, son père lui expliquant toutes les fonctionnalités du
téléphone, sa mère insistant pour prendre quelques photos de lui avec
l’appareil.
Adrian était resté dans
leur chambre du dortoir depuis qu'il avait quitté la bibliothèque à dix-sept
heures. Val n'avait pas appelé. Il ouvrit le téléphone et vérifia quand même.
Complètement chargé, comme toujours. Pas de messages, pas d'appels. Sauf les
trois venant de sa mère un peu plus tôt qui voulait s'assurer qu'il avait bien
suspendu les chemises qu'elle avait repassées pour lui, lui rappelant de
toujours avoir son téléphone chargé et de manger des légumes avec son dîner. Il
avait sauvegardé les messages. Elle aimerait ça.
Il essaya de reporter son
attention sur son livre et l'examen qui se profilait, mais les pensées de ce
que pouvait faire Val et avec qui il pouvait le faire n'arrêtaient pas de
s'immiscer. Ils ne s'étaient fait aucune promesse, mais Val et lui avaient
partagé le même lit toute la semaine et il savait qu'il aimait Val depuis
octobre, lorsqu'il avait embrassé son colocataire aux cheveux bleus pour la
première fois. Un baiser maladroit, enivré et spontané au cours d'une fête
d'Halloween dans le dortoir que ni Val ni lui n'avaient mentionné le lendemain
matin lorsqu'ils furent dégrisés, même si Adrian avait précieusement gardé le
souvenir de ce baiser comme le plus merveilleux qu'il avait jamais connu.
Cela s'était passé un mois
auparavant, et au cours des dernières semaines, Val avait rompu avec son petit
ami. Adrian avait été secrètement ravi d'offrir un soutien à son ami. Une chose
en avait amené une autre, un baiser maladroit avait engendré une caresse, la
caresse avait conduit au sexe. Depuis cette nuit-là, ils avaient dormi
ensemble, explorant et apprenant le corps de l'autre, ses besoins et ses
désirs.
Mais ce matin, Val avait
marmonné quelque chose au sujet de ne pas l'attendre. Adrian, trop occupé à se
préparer pour son cours et son prochain examen, n'avait pas accordé beaucoup
d'attention à Val. Maintenant, il le regrettait amèrement. Cela aurait
peut-être évité cette douleur aiguë dans son estomac, cette lourdeur dans son
cœur. Des évènements étaient programmés un peu partout sur le campus. Il
n'avait aucune chance de trouver Val à l'un d'eux. Des rassemblements, des
concerts, des conférences, des groupes d'étude. Il ne reconnaîtrait même pas un
des amis punks de Val s'il venait à les croiser.
Le bruit sourd de pas dans
le couloir s'arrêtant devant leur porte attira son attention. Son regard se
fixa sur la porte et il entendit le clic de la clé de Val dans la serrure alors
que la poignée tournait. La vue des joues rougies de son colocataire, de ses
lèvres charnues gonflées par les baisers et de ses cheveux bleus follement
ébouriffés envoya son cœur en chute libre et souleva son estomac. Il déglutit
pour éviter de vomir et se força à parler.
— Où étais-tu ?
Adrian grinça des dents en
entendant le ton plaintif dans sa voix.
La tête de Val tourna d'une
façon lente et languide, et Adrian tressaillit. Merde. Il dit le mot dans sa
tête, ignorant la chaleur qui envahissait ses pommettes. Sa mère paniquerait si
jamais il le disait à haute voix. C'était pourtant le mot approprié. Il
connaissait ce regard. Val avait ce regard lorsqu'il jouissait. Lorsque Adrian
suçait son sexe ou le caressait jusqu'à l'orgasme, il était exactement comme
ça : repu, rouge et heureux. Mais ce n'était pas Adrian qui avait cette
expression sur son visage ce soir-là.
Les yeux de Val
s'illuminèrent lorsqu'il vit Adrian le regarder et il trébucha en avant pour
s'effondrer sur la courtepointe soigneusement pliée que la grand-mère d'Adrian
avait cousue à la main pour lui, comme un cadeau lorsqu'il avait eu son bac.
— Je suis amoureux,
gémit-il en se tournant prudemment sur le côté pour faire face à Adrian.
Adrian lutta pour garder
une expression intéressée et ne pas montrer sa dévastation. Il était amoureux
lui aussi.
— Tu es allé à un
rendez-vous ?
Val hocha la tête, ses yeux
se fermant rêveusement.
— Il est tellement beau,
Adrian. Il fait partie de l'équipe de football. Cheveux blonds, yeux bleus, les
épaules les plus larges...
Sa voix s'estompant
rêveusement, les yeux bleus de Val s'ouvrirent brusquement pour plonger dans
ceux d'Adrian.
— Et bon sang, il est doué.
Je n'ai jamais ressenti ça auparavant.
Adrian hocha la tête,
gardant une expression attentive sur le visage. Il ferma le livre de
statistiques sur ses genoux. Il ne pourrait rien apprendre aujourd'hui. Il
écouta, son cœur se brisant lentement, alors que Val décrivait son nouveau
petit ami avec des détails élaborés.
Chapter 1
Impatiemment, Val rejeta ses
mèches bleues par-dessus son épaule, tapant la balayette contre le comptoir où
ses fournitures étaient soigneusement disposées.
— Derek, tu m'as laissé
poireauter ‘Chez Paul’ pendant une heure, un endroit que je déteste totalement
d'ailleurs, sans même me passer un coup de fil pour me dire que tu ne viendrais
pas. Et je te vois en train de jouer au ballon dans le parc avec tes amis alors
que je revenais ici. Non, je ne réagis pas de façon excessive !
Il jeta un coup d'œil
rapide sur ses fournitures. Ciseaux, peignes, flacons pulvérisateur remplis
d'eau, gel, mousse, tout semblait en ordre. Alors qu'il préparait son poste de
travail, il écoutait d'une oreille la voix profonde à l'autre bout du fil qui
essayait d'expliquer ou de rationaliser, mais il n'était pas d'humeur à
entendre ce que Derek avait à dire. Le mec était un crétin immature qui mettait
ses propres désirs avant tout, même si cela signifiait laisser Val poireauter
avec un groupe d'étudiants qu'il connaissait à peine, dans un bar qu'il évitait
habituellement comme la peste. Il était allé à cette fête pour Derek. S'être
fait poser un lapin en faisant quelque chose de si désintéressé l'énervait au
plus haut point. Juste une fois, dans une relation, Val voulait trouver un mec
qui le ferait passer en premier, qui l'aimerait plus que le sport, les amis, et
toutes les autres tentations que ce monde tordu offrait.
— Oublie ça, Derek. Tu ne
comprends pas. Ce n'est pas uniquement au sujet d'hier soir ; c'est tout
ce qui s'est passé ces derniers mois.
Il y eut plus de
marmonnements et de bavardages dans son oreille. Il passa un chiffon à
poussière sur la chaise des clients et ajusta ensuite sa hauteur. Préparer son
poste au salon était une seconde nature et nécessitait peu de son attention. Un
peu comme écouter Derek. Pourquoi diable est-ce que j'écoute cette
merde ? Derek avait la compréhension émotionnelle d'un camion de deux
tonnes. Mignon comme tout, mais pas la moindre idée de ce qui ferait fondre le
cœur de Val. En fait, Derek pouvait être considéré comme un peu bouché. Un peu
de considération, un geste romantique ou deux, feraient très bien l'affaire. Bon
sang, des excuses au lieu d'une justification lui auraient probablement valu
une seconde chance, même ce matin. Bah. De qui te moques-tu ? Derek est
un symptôme, pas la maladie elle-même.
— Va te faire foutre,
Derek. C'est fini. Fais-moi une faveur et oublie mon numéro, d'accord ?
Refermant son téléphone, il
le fourra dans la poche de sa blouse et s'occupa en nettoyant son espace de
travail. Un jet rapide du nettoyant à vitre sur le miroir, un coup ou deux de
chiffon, et ce fut fini. Fini avec Derek, fini avec les hommes, fini avec la
romance, l'amour, le sexe, et qu'ils aillent tous se faire foutre. Il pouvait
supporter d'être célibataire. La masturbation n'était pas considérée comme du
sexe, pas vrai ? Il avait besoin de se satisfaire d'une façon s'il ne pouvait
pas avoir le reste.
— Hé, Schtroumpfette, ton
professeur est ici.
Et voilà. Juste comme ça.
La déclaration sarcastique de Ted délivrée avec sa voix nasillarde, fit du vœu
de célibat de Val le plus court de toute l'histoire de l'humanité. Il posa la
balayette qu'il avait utilisée pour nettoyer son poste de travail déjà
impeccable et dépoussiéra ses mains sur sa blouse bleue. La blouse qu'il avait
délibérément choisie ce matin pour que cela s'accorde avec ses cheveux, parce
qu'elle mettait en valeur ses yeux et le teint de sa peau, même s'il savait que
la porter inciterait Ted à faire des comparaisons avec les Schtroumpfs. Il
venait tout juste de se faire la promesse de faire une pause avec les hommes et
d'attendre d'avoir la tête vissée sur les épaules avant de s'aventurer à
nouveau dans l'arène des rendez-vous. Il avait été célibataire pour un total
général de cinq minutes peut-être, si l'on ne comptait pas les six jours
précédents au cours desquels il aurait pu avoir des relations sexuelles avec Derek
s'il l'avait voulu, mais il n'en avait pas eu parce que ça n'avait pas été le
cas. C'est-à-dire qu'il ne l'avait pas voulu.
Il avait presque oublié son
rendez-vous hebdomadaire de dix heures quinze avec Adrian Grey. Val secoua la
tête. Il ne pouvait pas dire ça. Ce serait un mensonge, et Valentine Michaels
ne mentait pas. Ou plutôt, il mentait très mal. Il n'avait jamais vraiment
oublié Adrian. Ils étaient amis depuis presque dix ans, depuis qu'ils avaient
partagé une chambre la première année d'université. Diable, pendant un bref
moment, ils avaient même été plus que des amis. Et il ne se pomponnait pas
comme ça d'habitude pour ses ex.
Adrian Grey, bien que super
sexy, représentait tout ce que Val ne recherchait pas chez un homme. Là où Val
aimait les hommes grands et musclés qui le dominaient, Adrian n'avait que deux
centimètres de plus que lui. Val préférait les blonds, et Adrian portait ses
cheveux noirs raides suffisamment longs pour qu'ils bouclent sous son menton et
rebiquent plus haut à l'arrière pour répondre aux exigences de la bibliothèque
universitaire qui demandait à tous ses employés masculins d'avoir leurs cheveux
au-dessus du col. Les lunettes fines qu'il portait au bout d'une chaîne autour
de son cou lui donnaient un air distrait d'intelligence et soulignaient
l'aspect presque délicat de ses traits raffinés. Sa mâchoire était lisse et
soyeuse, tandis que Val préférait le sex-appeal rugueux d'une barbe de trois
jours.
Tout en Adrian le
qualifiait de jeune professionnel ayant réussi. Adrian était solide, fiable et
fidèle. Des mots que personne n'avait jamais attribués à Val. Il y avait
l'intelligence dans ces yeux bleus, de l'humour dans l'inclinaison de cette
bouche rose, et 'sexy' n'était pas suffisant pour décrire son corps mince et
fermement musclé.
— C'est un bibliothécaire,
imbécile, dit-il sèchement à Ted. Et il n'est pas mon genre.
Genre ou pas, Val se
surprit en train de vérifier ses cheveux dans le miroir, ajustant les boucles
bleues alors qu'il mordillait puis léchait ses lèvres. Ah, eh bien, il était
esthéticien après tout. Il se devait de paraître parfait, même pour les clients
qui ne voulaient rien de créatif pour leur propre coupe. Il souffla furtivement
dans sa main, vérifiant son haleine, puis passa un gloss clair qu'il sortit d'une
poche de sa blouse sur ses lèvres. Et, se raisonna-t-il triomphalement, il
pouvait apprécier la beauté quand il la voyait pour exactement la même
raison ! Et Adrian était beau à sa manière un peu geek.
Il leva la tête et croisa
le regard d'Adrian dans le miroir alors que ce dernier se dirigeait vers la
réception pour recevoir le tas de conneries que Ted prodiguait sans réserve. Mmm.
Ce bleu Oxford fait vraiment ressortir l'éclat des yeux d'Adrian, pas
vrai ?
— Viens par ici, je suis
prêt pour toi.
Tu n'as aucune idée de
combien je suis prêt pour toi, ricana-t-il intérieurement tandis qu'il tournait la chaise et faisait
signe à Adrian de venir s'asseoir.
Il papotait toujours
lorsqu'il faisait la coupe d'Adrian. Ce n'était pas comme s'il avait besoin de
se concentrer afin de lui couper les cheveux dans le même style qu'il portait
depuis les six dernières années. Il leva les yeux au ciel. Encore une chose à
propos d'Adrian qui n'était pas son genre : Adrian résistait au
changement. Il utilisait le même putain de téléphone portable qu'il avait à
l'université. Val avait essayé de convaincre Adrian d'essayer une nouvelle
coupe de temps en temps, mais ce dernier savait ce qu'il voulait et refusait
toute offre de teinture, coupe ou de boucler ses cheveux dans un autre style
que celui qu'il portait déjà. Le bavardage le distrayait de la chaleur du corps
d'Adrian et de l'odeur alléchante de son eau de Cologne. Cela empêchait son
imagination de s'enflammer. Dans le passé, la conversation l'avait aidé à se
rappeler qu'Adrian était hors limites.
— Alors, demanda-t-il en
faisant un geste avec ses ciseaux et son peigne, tout en sachant déjà la
réponse. Vas-tu me laisser te faire une coupe dans un style différent
aujourd'hui ?
Comme prévu, Adrian secoua
simplement la tête et s'assit dans le fauteuil.
— Alors, dit Adrian quand
Val se trouva silencieux pour la première fois depuis leur longue tradition de
coupes de cheveux du vendredi matin. Qui a-t-il de nouveau dans ta vie ?
Ou devrais-je dire, qui est le nouveau dans ta vie ? Ted vient de me dire
que tu avais rompu avec Derek.
Val rougit. Était-ce
vraiment l'impression qu'il donnait de lui-même ? Comme s'il était le
genre de mec qui ne pouvait pas tenir une semaine sans un amant ?
— Quoi ? dit-il
sèchement, un peu blessé. Comme si je devais toujours avoir un petit ami ?
Je n'en ai pas en ce moment. Après ce connard de Derek, je vais faire une pause
pendant un moment.
Adrian sursauta dans le
fauteuil et Val jura.
— Ne bouge pas. Tu pourrais
finir avec une nouvelle coupe, que tu le veuilles ou non, si tu sautes comme
ça.
— Désolé. Que veux-tu dire
exactement par 'je vais faire une pause' ?
Il semblait complètement
abasourdi pour une raison que Val ne comprenait pas.
— Ce que je veux dire,
déclara-t-il de façon théâtrale en agitant la tête, c'est que j'ai fait un vœu
de célibat. Je renonce aux hommes, aux drames et à l'amour.
Adrian rit doucement.
— Oh. Ça ne va pas durer.
Le prochain joli garçon avec des muscles saillants qui passe la porte pour une
coupe de cheveux, ou qui propose de te payer une boisson au bar, et tu seras de
retour dans le jeu, ton cœur brisé oublié.
Val hoqueta.
— Oh, c'est totalement
déplacé ! Je n'ai pas le cœur brisé, je réévalue seulement ma position sur
certains problèmes. Je suis fatigué de mener une vie tellement désordonnée.
J'ai besoin de comprendre qui je suis avant de m'impliquer avec quelqu'un
d'autre.
— Je suis désolé, s'excusa
Adrian. Je ne devrais pas te taquiner. C'est juste que je te connais depuis que
nous étions étudiants en première année à l'université, et depuis ces dix
dernières années, tu as toujours eu un petit ami – généralement le genre
superhéros musclé.
En soupirant, Val
immobilisa ses mains et croisa le regard d'Adrian dans le miroir. Il y avait de
la sympathie dans les profondeurs bleues, mais plus que ça ; il cachait
quelque chose d'indéchiffrable que Val n'avait jamais vu auparavant.
— Ce n'est pas uniquement
Derek, Adrian, avoua-t-il à voix basse. C'est tout ça. Tout. La boutique
m'ennuie. Les bars et les clubs sont remplis de gens de plus en plus jeunes
chaque fois que j'y vais, et j'ai l'impression d'être un baby-sitter, ou à Dieu
ne plaise, ma mère. As-tu entendu ce truc qu'ils appellent de la musique de nos
jours ?
Il secoua la tête et
recommença à couper de petites mèches de cheveux noirs soyeux et à les dégager
du col bleu Oxford. Une fois fini, il mit de côté les outils de sa profession.
Adrian se leva de sa chaise
et griffonna quelque chose sur une carte qu'il sortit de la poche de sa
chemise.
— Voici mon numéro de
portable. Appelle-moi à tout moment si tu as besoin de quelqu'un pour t'écouter
ou si tu as envie qu'on se voie.
Val regarda son ami se
retourner et quitter le salon tout en brossant les petits cheveux de sa
chemise. Couché, mon garçon. Il jeta un regard noir à son sexe qui se
cambrait sous les boutons de son 501. Il n'est pas ton genre, tu te
souviens ? Aucun sermon ne put cependant convaincre son membre.
Peut-être que son 'genre' était l'une des choses qu'il devait réévaluer. Il
jeta le numéro à la poubelle, souhaitant presque qu'Adrian le voit faire. Comme
si j'en avais besoin. Il avait mémorisé ce numéro de téléphone depuis dix
ans. Non pas qu'il l'ait jamais utilisé. Qui avait besoin de passer un coup de
fil alors qu'Adrian venait tous les vendredis, aussi régulier qu'une
horloge ? Il se dirigea lentement à l'avant de la boutique, dépassa Ted
avec ses lunettes en écaille et ses vêtements noirs éclaboussés d'eau de javel,
puis se retrouva à la porte pour se rendre compte qu'il suivait Adrian.
Elise pour Sensual Reads
4,5 étoiles. Des héros fantastiques, un amour
magnifique et une fin heureuse sont les éléments que vous pouvez trouver dans
'Le Bibliothécaire' de Lee Brazil.
Pechedete pour Coffee Beans and Love Scenes
4 tasses. J'ai adoré Adrian ! Il y avait plus
que le bibliothécaire bien éduqué qui est perceptible au premier coup d'œil.
J'ai vraiment aimé voir toutes ses multiples couches se découvrir. Il y avait
une abondance de bonté d'alpha enveloppée dans un emballage de geek... 'Le
Bibliothécaire' est une preuve de la plume talentueuse de Lee Brazil.
Portia pour MM Good Book Reviews
5 cœurs. Une des meilleures séductions jamais
écrites. Adrian a attendu dix ans pour que l'homme qu'il aime le comprenne
enfin. Puisque ce n'est évidemment pas le cas, Adrian prend les choses en
mains. Les scènes d'amour sont chaudes et je ne me souviens pas de la dernière
fois où j'ai souri autant en lisant un livre. Je le recommande vivement.
Lea pour Black Raven's Reviews
5 Corbeaux et une Lecture recommandée. Le
Bibliothécaire est l'exact opposé d'une romance mm avec une rencontre rapide
dans un bar à la suite d’un coup de foudre. Au lieu de cela, Lee Brazil nous
offre l'histoire de deux hommes qui se connaissent depuis de nombreuses années,
et pour qui le temps est venu de voir s'ils peuvent régler les questions du
passé, ou d'aller de l'avant, de façon permanente...
Tina pour Two Lips Reviews
5 Baisers. 'Le Bibliothécaire' de Lee Brazil est
une histoire d'amitié, d'amour, et de connaissance de soi. Val a un long chemin
à parcourir dans ce livre ; il doit passer d'une personne égocentrique à
la maturité, et apprendre à penser aux autres... On sent qu'Adrian est né avec
une vieille âme dès les premières pages de cette histoire!