3/17/2015

New French Edition: Le Bibliothécaire #mmromance #enfrancais

Bon jour friends!

A quick note that once again, with the help from the talented people at Juno Translations, I have added a new title to my French language offerings.

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Le Bibliothécaire
Résumé
  
Valentine Michaels vient de faire un vœu de célibat. Adrian Gris entend profiter pleinement de ce vœu pour recréer sa relation avec Val.
Val est à un tournant de sa vie. Ayant abandonné l'université, il est allé aussi loin qu'il l'a pu dans sa carrière en tant que cosmétologue, possédant son propre salon. Il n'y trouve plus de satisfaction alors qu'il a passé des années à prouver à ses parents fanatiques qu'un diplôme d'études universitaire et se conformer au vernis de la société n'étaient pas les seules routes vers le succès. Ils lui avaient tourné le dos et il leur avait prouvé qu'il n'avait pas besoin d'eux pour réussir.
Sa vie amoureuse n'est pas mieux que sa vie professionnelle. Ses relations commencent toujours avec un 'bang' et s'éteignent dans l'ennui, ou pire, la colère.
Adrian a son propre programme pour aider Val : il est amoureux de lui depuis qu'ils étaient étudiants en première année. Les années d'écoute de commérages à propos des amants de Val et de ses relations ont appris à Adrian ce qu'il avait fait de travers durant toutes ces années et il pense que cette fois, il sait exactement comment obtenir – et garder – son homme.

EXCERPT 


Prologue 



Adrian était assis sur son lit, son livre sur les statistiques ouvert sur ses genoux, étudiant pour l'examen qu'il avait dans la matinée. Le sujet le fascinait, mais son attention n'arrêtait pas de dériver vers l'horloge sur le bureau de l'autre côté la pièce. Plus il se rapprochait de minuit, plus son regard revenait sur les chiffres rouges. Où Val était-il allé ? Il l'avait dit, mais Adrian avait à peine écouté, absorbé par son livre. Et si quelque chose lui était arrivé ?
Sa main dériva vers le téléphone portable sur sa table de nuit, et il le prit. Il baissa les yeux sur le petit appareil, la dernière technologie disponible. Ses parents l'avaient acheté et lui avaient apporté avec son linge propre dimanche dernier. Ils avaient été si fiers, son père lui expliquant toutes les fonctionnalités du téléphone, sa mère insistant pour prendre quelques photos de lui avec l’appareil.
Adrian était resté dans leur chambre du dortoir depuis qu'il avait quitté la bibliothèque à dix-sept heures. Val n'avait pas appelé. Il ouvrit le téléphone et vérifia quand même. Complètement chargé, comme toujours. Pas de messages, pas d'appels. Sauf les trois venant de sa mère un peu plus tôt qui voulait s'assurer qu'il avait bien suspendu les chemises qu'elle avait repassées pour lui, lui rappelant de toujours avoir son téléphone chargé et de manger des légumes avec son dîner. Il avait sauvegardé les messages. Elle aimerait ça.
Il essaya de reporter son attention sur son livre et l'examen qui se profilait, mais les pensées de ce que pouvait faire Val et avec qui il pouvait le faire n'arrêtaient pas de s'immiscer. Ils ne s'étaient fait aucune promesse, mais Val et lui avaient partagé le même lit toute la semaine et il savait qu'il aimait Val depuis octobre, lorsqu'il avait embrassé son colocataire aux cheveux bleus pour la première fois. Un baiser maladroit, enivré et spontané au cours d'une fête d'Halloween dans le dortoir que ni Val ni lui n'avaient mentionné le lendemain matin lorsqu'ils furent dégrisés, même si Adrian avait précieusement gardé le souvenir de ce baiser comme le plus merveilleux qu'il avait jamais connu.
Cela s'était passé un mois auparavant, et au cours des dernières semaines, Val avait rompu avec son petit ami. Adrian avait été secrètement ravi d'offrir un soutien à son ami. Une chose en avait amené une autre, un baiser maladroit avait engendré une caresse, la caresse avait conduit au sexe. Depuis cette nuit-là, ils avaient dormi ensemble, explorant et apprenant le corps de l'autre, ses besoins et ses désirs.
Mais ce matin, Val avait marmonné quelque chose au sujet de ne pas l'attendre. Adrian, trop occupé à se préparer pour son cours et son prochain examen, n'avait pas accordé beaucoup d'attention à Val. Maintenant, il le regrettait amèrement. Cela aurait peut-être évité cette douleur aiguë dans son estomac, cette lourdeur dans son cœur. Des évènements étaient programmés un peu partout sur le campus. Il n'avait aucune chance de trouver Val à l'un d'eux. Des rassemblements, des concerts, des conférences, des groupes d'étude. Il ne reconnaîtrait même pas un des amis punks de Val s'il venait à les croiser.
Le bruit sourd de pas dans le couloir s'arrêtant devant leur porte attira son attention. Son regard se fixa sur la porte et il entendit le clic de la clé de Val dans la serrure alors que la poignée tournait. La vue des joues rougies de son colocataire, de ses lèvres charnues gonflées par les baisers et de ses cheveux bleus follement ébouriffés envoya son cœur en chute libre et souleva son estomac. Il déglutit pour éviter de vomir et se força à parler.
— Où étais-tu ?
Adrian grinça des dents en entendant le ton plaintif dans sa voix.
La tête de Val tourna d'une façon lente et languide, et Adrian tressaillit. Merde. Il dit le mot dans sa tête, ignorant la chaleur qui envahissait ses pommettes. Sa mère paniquerait si jamais il le disait à haute voix. C'était pourtant le mot approprié. Il connaissait ce regard. Val avait ce regard lorsqu'il jouissait. Lorsque Adrian suçait son sexe ou le caressait jusqu'à l'orgasme, il était exactement comme ça : repu, rouge et heureux. Mais ce n'était pas Adrian qui avait cette expression sur son visage ce soir-là.
Les yeux de Val s'illuminèrent lorsqu'il vit Adrian le regarder et il trébucha en avant pour s'effondrer sur la courtepointe soigneusement pliée que la grand-mère d'Adrian avait cousue à la main pour lui, comme un cadeau lorsqu'il avait eu son bac.
— Je suis amoureux, gémit-il en se tournant prudemment sur le côté pour faire face à Adrian.
Adrian lutta pour garder une expression intéressée et ne pas montrer sa dévastation. Il était amoureux lui aussi.
— Tu es allé à un rendez-vous ?
Val hocha la tête, ses yeux se fermant rêveusement.
— Il est tellement beau, Adrian. Il fait partie de l'équipe de football. Cheveux blonds, yeux bleus, les épaules les plus larges...
Sa voix s'estompant rêveusement, les yeux bleus de Val s'ouvrirent brusquement pour plonger dans ceux d'Adrian.
— Et bon sang, il est doué. Je n'ai jamais ressenti ça auparavant.
Adrian hocha la tête, gardant une expression attentive sur le visage. Il ferma le livre de statistiques sur ses genoux. Il ne pourrait rien apprendre aujourd'hui. Il écouta, son cœur se brisant lentement, alors que Val décrivait son nouveau petit ami avec des détails élaborés.


Chapter 1 



Impatiemment, Val rejeta ses mèches bleues par-dessus son épaule, tapant la balayette contre le comptoir où ses fournitures étaient soigneusement disposées.
— Derek, tu m'as laissé poireauter ‘Chez Paul’ pendant une heure, un endroit que je déteste totalement d'ailleurs, sans même me passer un coup de fil pour me dire que tu ne viendrais pas. Et je te vois en train de jouer au ballon dans le parc avec tes amis alors que je revenais ici. Non, je ne réagis pas de façon excessive !
Il jeta un coup d'œil rapide sur ses fournitures. Ciseaux, peignes, flacons pulvérisateur remplis d'eau, gel, mousse, tout semblait en ordre. Alors qu'il préparait son poste de travail, il écoutait d'une oreille la voix profonde à l'autre bout du fil qui essayait d'expliquer ou de rationaliser, mais il n'était pas d'humeur à entendre ce que Derek avait à dire. Le mec était un crétin immature qui mettait ses propres désirs avant tout, même si cela signifiait laisser Val poireauter avec un groupe d'étudiants qu'il connaissait à peine, dans un bar qu'il évitait habituellement comme la peste. Il était allé à cette fête pour Derek. S'être fait poser un lapin en faisant quelque chose de si désintéressé l'énervait au plus haut point. Juste une fois, dans une relation, Val voulait trouver un mec qui le ferait passer en premier, qui l'aimerait plus que le sport, les amis, et toutes les autres tentations que ce monde tordu offrait.
— Oublie ça, Derek. Tu ne comprends pas. Ce n'est pas uniquement au sujet d'hier soir ; c'est tout ce qui s'est passé ces derniers mois.
Il y eut plus de marmonnements et de bavardages dans son oreille. Il passa un chiffon à poussière sur la chaise des clients et ajusta ensuite sa hauteur. Préparer son poste au salon était une seconde nature et nécessitait peu de son attention. Un peu comme écouter Derek. Pourquoi diable est-ce que j'écoute cette merde ? Derek avait la compréhension émotionnelle d'un camion de deux tonnes. Mignon comme tout, mais pas la moindre idée de ce qui ferait fondre le cœur de Val. En fait, Derek pouvait être considéré comme un peu bouché. Un peu de considération, un geste romantique ou deux, feraient très bien l'affaire. Bon sang, des excuses au lieu d'une justification lui auraient probablement valu une seconde chance, même ce matin. Bah. De qui te moques-tu ? Derek est un symptôme, pas la maladie elle-même.
— Va te faire foutre, Derek. C'est fini. Fais-moi une faveur et oublie mon numéro, d'accord ?
Refermant son téléphone, il le fourra dans la poche de sa blouse et s'occupa en nettoyant son espace de travail. Un jet rapide du nettoyant à vitre sur le miroir, un coup ou deux de chiffon, et ce fut fini. Fini avec Derek, fini avec les hommes, fini avec la romance, l'amour, le sexe, et qu'ils aillent tous se faire foutre. Il pouvait supporter d'être célibataire. La masturbation n'était pas considérée comme du sexe, pas vrai ? Il avait besoin de se satisfaire d'une façon s'il ne pouvait pas avoir le reste.
— Hé, Schtroumpfette, ton professeur est ici.
Et voilà. Juste comme ça. La déclaration sarcastique de Ted délivrée avec sa voix nasillarde, fit du vœu de célibat de Val le plus court de toute l'histoire de l'humanité. Il posa la balayette qu'il avait utilisée pour nettoyer son poste de travail déjà impeccable et dépoussiéra ses mains sur sa blouse bleue. La blouse qu'il avait délibérément choisie ce matin pour que cela s'accorde avec ses cheveux, parce qu'elle mettait en valeur ses yeux et le teint de sa peau, même s'il savait que la porter inciterait Ted à faire des comparaisons avec les Schtroumpfs. Il venait tout juste de se faire la promesse de faire une pause avec les hommes et d'attendre d'avoir la tête vissée sur les épaules avant de s'aventurer à nouveau dans l'arène des rendez-vous. Il avait été célibataire pour un total général de cinq minutes peut-être, si l'on ne comptait pas les six jours précédents au cours desquels il aurait pu avoir des relations sexuelles avec Derek s'il l'avait voulu, mais il n'en avait pas eu parce que ça n'avait pas été le cas. C'est-à-dire qu'il ne l'avait pas voulu.
Il avait presque oublié son rendez-vous hebdomadaire de dix heures quinze avec Adrian Grey. Val secoua la tête. Il ne pouvait pas dire ça. Ce serait un mensonge, et Valentine Michaels ne mentait pas. Ou plutôt, il mentait très mal. Il n'avait jamais vraiment oublié Adrian. Ils étaient amis depuis presque dix ans, depuis qu'ils avaient partagé une chambre la première année d'université. Diable, pendant un bref moment, ils avaient même été plus que des amis. Et il ne se pomponnait pas comme ça d'habitude pour ses ex.
Adrian Grey, bien que super sexy, représentait tout ce que Val ne recherchait pas chez un homme. Là où Val aimait les hommes grands et musclés qui le dominaient, Adrian n'avait que deux centimètres de plus que lui. Val préférait les blonds, et Adrian portait ses cheveux noirs raides suffisamment longs pour qu'ils bouclent sous son menton et rebiquent plus haut à l'arrière pour répondre aux exigences de la bibliothèque universitaire qui demandait à tous ses employés masculins d'avoir leurs cheveux au-dessus du col. Les lunettes fines qu'il portait au bout d'une chaîne autour de son cou lui donnaient un air distrait d'intelligence et soulignaient l'aspect presque délicat de ses traits raffinés. Sa mâchoire était lisse et soyeuse, tandis que Val préférait le sex-appeal rugueux d'une barbe de trois jours.
Tout en Adrian le qualifiait de jeune professionnel ayant réussi. Adrian était solide, fiable et fidèle. Des mots que personne n'avait jamais attribués à Val. Il y avait l'intelligence dans ces yeux bleus, de l'humour dans l'inclinaison de cette bouche rose, et 'sexy' n'était pas suffisant pour décrire son corps mince et fermement musclé.
— C'est un bibliothécaire, imbécile, dit-il sèchement à Ted. Et il n'est pas mon genre.
Genre ou pas, Val se surprit en train de vérifier ses cheveux dans le miroir, ajustant les boucles bleues alors qu'il mordillait puis léchait ses lèvres. Ah, eh bien, il était esthéticien après tout. Il se devait de paraître parfait, même pour les clients qui ne voulaient rien de créatif pour leur propre coupe. Il souffla furtivement dans sa main, vérifiant son haleine, puis passa un gloss clair qu'il sortit d'une poche de sa blouse sur ses lèvres. Et, se raisonna-t-il triomphalement, il pouvait apprécier la beauté quand il la voyait pour exactement la même raison ! Et Adrian était beau à sa manière un peu geek.
Il leva la tête et croisa le regard d'Adrian dans le miroir alors que ce dernier se dirigeait vers la réception pour recevoir le tas de conneries que Ted prodiguait sans réserve. Mmm. Ce bleu Oxford fait vraiment ressortir l'éclat des yeux d'Adrian, pas vrai ?
— Viens par ici, je suis prêt pour toi.
Tu n'as aucune idée de combien je suis prêt pour toi, ricana-t-il intérieurement tandis qu'il tournait la chaise et faisait signe à Adrian de venir s'asseoir.
Il papotait toujours lorsqu'il faisait la coupe d'Adrian. Ce n'était pas comme s'il avait besoin de se concentrer afin de lui couper les cheveux dans le même style qu'il portait depuis les six dernières années. Il leva les yeux au ciel. Encore une chose à propos d'Adrian qui n'était pas son genre : Adrian résistait au changement. Il utilisait le même putain de téléphone portable qu'il avait à l'université. Val avait essayé de convaincre Adrian d'essayer une nouvelle coupe de temps en temps, mais ce dernier savait ce qu'il voulait et refusait toute offre de teinture, coupe ou de boucler ses cheveux dans un autre style que celui qu'il portait déjà. Le bavardage le distrayait de la chaleur du corps d'Adrian et de l'odeur alléchante de son eau de Cologne. Cela empêchait son imagination de s'enflammer. Dans le passé, la conversation l'avait aidé à se rappeler qu'Adrian était hors limites.
— Alors, demanda-t-il en faisant un geste avec ses ciseaux et son peigne, tout en sachant déjà la réponse. Vas-tu me laisser te faire une coupe dans un style différent aujourd'hui ?
Comme prévu, Adrian secoua simplement la tête et s'assit dans le fauteuil.
— Alors, dit Adrian quand Val se trouva silencieux pour la première fois depuis leur longue tradition de coupes de cheveux du vendredi matin. Qui a-t-il de nouveau dans ta vie ? Ou devrais-je dire, qui est le nouveau dans ta vie ? Ted vient de me dire que tu avais rompu avec Derek.
Val rougit. Était-ce vraiment l'impression qu'il donnait de lui-même ? Comme s'il était le genre de mec qui ne pouvait pas tenir une semaine sans un amant ?
— Quoi ? dit-il sèchement, un peu blessé. Comme si je devais toujours avoir un petit ami ? Je n'en ai pas en ce moment. Après ce connard de Derek, je vais faire une pause pendant un moment.
Adrian sursauta dans le fauteuil et Val jura.
— Ne bouge pas. Tu pourrais finir avec une nouvelle coupe, que tu le veuilles ou non, si tu sautes comme ça.
— Désolé. Que veux-tu dire exactement par 'je vais faire une pause' ?
Il semblait complètement abasourdi pour une raison que Val ne comprenait pas.
— Ce que je veux dire, déclara-t-il de façon théâtrale en agitant la tête, c'est que j'ai fait un vœu de célibat. Je renonce aux hommes, aux drames et à l'amour.
Adrian rit doucement.
— Oh. Ça ne va pas durer. Le prochain joli garçon avec des muscles saillants qui passe la porte pour une coupe de cheveux, ou qui propose de te payer une boisson au bar, et tu seras de retour dans le jeu, ton cœur brisé oublié.
Val hoqueta.
— Oh, c'est totalement déplacé ! Je n'ai pas le cœur brisé, je réévalue seulement ma position sur certains problèmes. Je suis fatigué de mener une vie tellement désordonnée. J'ai besoin de comprendre qui je suis avant de m'impliquer avec quelqu'un d'autre.
— Je suis désolé, s'excusa Adrian. Je ne devrais pas te taquiner. C'est juste que je te connais depuis que nous étions étudiants en première année à l'université, et depuis ces dix dernières années, tu as toujours eu un petit ami – généralement le genre superhéros musclé.
En soupirant, Val immobilisa ses mains et croisa le regard d'Adrian dans le miroir. Il y avait de la sympathie dans les profondeurs bleues, mais plus que ça ; il cachait quelque chose d'indéchiffrable que Val n'avait jamais vu auparavant.
— Ce n'est pas uniquement Derek, Adrian, avoua-t-il à voix basse. C'est tout ça. Tout. La boutique m'ennuie. Les bars et les clubs sont remplis de gens de plus en plus jeunes chaque fois que j'y vais, et j'ai l'impression d'être un baby-sitter, ou à Dieu ne plaise, ma mère. As-tu entendu ce truc qu'ils appellent de la musique de nos jours ?
Il secoua la tête et recommença à couper de petites mèches de cheveux noirs soyeux et à les dégager du col bleu Oxford. Une fois fini, il mit de côté les outils de sa profession.
Adrian se leva de sa chaise et griffonna quelque chose sur une carte qu'il sortit de la poche de sa chemise.
— Voici mon numéro de portable. Appelle-moi à tout moment si tu as besoin de quelqu'un pour t'écouter ou si tu as envie qu'on se voie.
Val regarda son ami se retourner et quitter le salon tout en brossant les petits cheveux de sa chemise. Couché, mon garçon. Il jeta un regard noir à son sexe qui se cambrait sous les boutons de son 501. Il n'est pas ton genre, tu te souviens ? Aucun sermon ne put cependant convaincre son membre. Peut-être que son 'genre' était l'une des choses qu'il devait réévaluer. Il jeta le numéro à la poubelle, souhaitant presque qu'Adrian le voit faire. Comme si j'en avais besoin. Il avait mémorisé ce numéro de téléphone depuis dix ans. Non pas qu'il l'ait jamais utilisé. Qui avait besoin de passer un coup de fil alors qu'Adrian venait tous les vendredis, aussi régulier qu'une horloge ? Il se dirigea lentement à l'avant de la boutique, dépassa Ted avec ses lunettes en écaille et ses vêtements noirs éclaboussés d'eau de javel, puis se retrouva à la porte pour se rendre compte qu'il suivait Adrian.



Elise pour Sensual Reads
4,5 étoiles. Des héros fantastiques, un amour magnifique et une fin heureuse sont les éléments que vous pouvez trouver dans 'Le Bibliothécaire' de Lee Brazil.

Pechedete pour Coffee Beans and Love Scenes
4 tasses. J'ai adoré Adrian ! Il y avait plus que le bibliothécaire bien éduqué qui est perceptible au premier coup d'œil. J'ai vraiment aimé voir toutes ses multiples couches se découvrir. Il y avait une abondance de bonté d'alpha enveloppée dans un emballage de geek... 'Le Bibliothécaire' est une preuve de la plume talentueuse de Lee Brazil.

Portia pour MM Good Book Reviews
5 cœurs. Une des meilleures séductions jamais écrites. Adrian a attendu dix ans pour que l'homme qu'il aime le comprenne enfin. Puisque ce n'est évidemment pas le cas, Adrian prend les choses en mains. Les scènes d'amour sont chaudes et je ne me souviens pas de la dernière fois où j'ai souri autant en lisant un livre. Je le recommande vivement.

Lea pour Black Raven's Reviews
5 Corbeaux et une Lecture recommandée. Le Bibliothécaire est l'exact opposé d'une romance mm avec une rencontre rapide dans un bar à la suite d’un coup de foudre. Au lieu de cela, Lee Brazil nous offre l'histoire de deux hommes qui se connaissent depuis de nombreuses années, et pour qui le temps est venu de voir s'ils peuvent régler les questions du passé, ou d'aller de l'avant, de façon permanente...

Tina pour Two Lips Reviews
5 Baisers. 'Le Bibliothécaire' de Lee Brazil est une histoire d'amitié, d'amour, et de connaissance de soi. Val a un long chemin à parcourir dans ce livre ; il doit passer d'une personne égocentrique à la maturité, et apprendre à penser aux autres... On sent qu'Adrian est né avec une vieille âme dès les premières pages de cette histoire!  

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Be Yourself

To be nobody but yourself in a world which is doing its best, night and day, to make you everybody else means to fight the hardest battle which any human being can fight; and never stop fighting. ~e.e. cummings, 1955
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